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Affichage des articles du octobre, 2020

Le Problème rouge

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J’ai posté il y a quelques demi-heures un message (en anglais) sur la liste Rétros , après avoir fait de même il y a quelques jours en français (sur le forum France Échecs ). Disons qu’une pièce est rouge quand elle a bougé plus d’une fois en cours de partie. Combien de coups faut-il pour parvenir le plus vite possible à ce diagramme,  sachant qu’une seule des 30 pièces ci-dessus est rouge   (les autres n ’ ont donc pas bougé, ou une seule fois exactement)  ? Il faut calculer un peu — en employant plutôt le Système 2  préconisé par Jacob Aagaard (dont les pages sur le calcul ci-dessous n ’ ont aucun rapport avec le problème rouge – elles sont juste là pour faire genre ).

Poésie des ouvertures

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  Poésie des ouvertures (aux échecs) Les passionnés du jeu d’échecs (et de la langue française) ont toujours aimé le nom de certaines ouvertures : attaque Trompowsky , variante Kalashnikov , gambit Halloween … Voici une courte liste de termes qui enchantent l’œil et l’oreille — elle vient de la consultation d’encyclopédies, de revues, guides, essais et sites internet. C’est une liste relativement connue des aficionados, à laquelle ont été ajoutés en fin d’article quelques noms fantaisistes, signalés comme tels, dans l’espoir de faire sourire le lecteur. Commençons par Wikipédia , immarcescible ressource : Il existe une très grande quantité d’ouvertures répertoriées, et des centaines de variantes ont un nom spécifique. L’Oxford Companion to Chess ne cite pas moins de 1327 variantes d’ouvertures nommées. Quand une ouverture est caractérisée par un coup des Noirs, on parle de « défense » (par exemple la défense sicilienne) ou de contre-attaque. Quand elle est caractérisée par un

Chiffres partout, justice nulle part (pour Carole)

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Règle : on jaunit le terme qui partage un chiffre avec son voisin de gauche ; les non-jaunes refont S. S = 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 , 10 , 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 21, 20 , 11 , 31, 23, 22, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 32, 30 , 12 , 41 , 34, 33, 35, 36, 37, 38, 39, 43, 40 , 13 , 51, 45, 42, 44, 46, 47, 48, 49, 54, 50 , 14 , 61, 56, 52, 53, 55, 57, 58, 59, 65, 60 , 15 , 71, 67, 62, 63, 64, 66, 68, 69, 76, 70 , 16 , 81, 78, 72, 73, 74, 75, 77, 79, 87, 80 , 17 , 91, 89, 82, 83, 84, 85, 86, 88, 98, 90 , 18 , 100, 101, 102, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 99, 109, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131, 132, 133, 134, 135, 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142, 143, 144, 145, 146, 147, 148, 149, 150, 151, 152, 153, 154, 155, 156, 157, 158, 159, 160, 161, 162, 163, 164, 165, 166, 167, 168, 169, 170, 171, 172, 173, 174, 175, 176, 177, 178, 179, 180, 181, 182, 183, 184, 185, 186, 187

La situation

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Toute cette histoire commence avec une annonce qui passe à la télévision sur la 5 :    « Jean-Paul Gaultier se défile ! devant la caméra de Loïc Prigent . En janvier dernier, l’enfant terrible de la mode tirait sa révérence lors d'un tout dernier défilé. Un ultime show filmé par Loïc Prigent pour France 5, qui dévoile pendant 52 minutes les adieux de Jean-Paul Gaultier aux podiums. Comme une petite souris, le documentariste se glisse dans les coulisses de ce défilé festif et y recueille notamment les témoignages des muses historiques du couturier, émues par ce dernier tour de piste. Il immortalise surtout ce spectacle extravagant et magistral constitué de 16 tableaux, 240 tenues et quelques larmes ».   Nous fûmes appâtés par la bande-annonce ( de 85 secondes ) et regardâmes. Ce fut parisien, drôle et cheap à la fois, avec des sœurs Hadid  en majesté – parmi d’autres « muses ». Quelques jours plus tard, souhaitant revoir et partager ce documentaire, je google « Prigent + Gau

Amazones du pop

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Les amazones du pop enfourchent l’art à cru Le Mamac de Nice présente les œuvres des femmes artistes de ce mouvement qui, sous des couleurs vives, expriment leurs revendications. Par  Philippe Dagen , p ublié le 15 octobre 2020 dans Le Monde à 08h00 « Whop! » (1970), de Lucia Marcucci. Technique mixte et collage sur carton, 50 cm x 35 cm. Courtesy de l’artiste et de Frittelli Arte Contemporanea, Florence  Les femmes du pop ? L’expression n’a désigné, longtemps, que les femmes dont le pop art européen et nord-américain retravaillait et exaltait les images : Marilyn Monroe, Liz Taylor, Jackie Kennedy, les amoureuses éplorées des albums de comics et des foules de nudités dans la salle de bains, à la plage ou au lit. Andy Warhol, Martial Raysse, Tom Wesselmann, Roy Lichtenstein, Richard Hamilton, Mimmo Rotella, Allen Jones et Gerhard Richter ont été les principaux archivistes de ces imageries féminines dont le cinéma, la publicité et, dans une moindre mesure, l’art ancien étaient les pri

Wasp-121b

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Wasp-121b, la planète incandescente aux sept métaux Par Camille Gévaudan ( Libé ) — 15 octobre 2020 à 15:20 Vue d'artiste de la planète Wasp-121b, chauffée à blanc par son étoile, et dont l'atmosphère s'évapore dans l'espace.  Image Engine House VFX, At-Bristol Science Centre, University of Exeter Une équipe d'astronomes dévoile une exoplanète parmi les plus extrêmes qu'on connaisse : chauffée à blanc par la proximité de son étoile, elle émet sa propre lumière et abrite sept métaux sous forme de vapeur dans son atmosphère. On n’a pas fini de s’étonner devant la diversité des exoplanètes. On a trouvé des jumelles de la Terre potentiellement habitables, une planète où il pleut du fer, une autre avec de l’eau dans l’atmosphère, une planète couverte de diamant… Aujourd’hui, c’est une planète du genre extrême qui vient ajouter son nom au palmarès des insolites : à 850 années-lumière d’ici, Wasp-121b est si chaude qu’elle émet sa propre lumière, et abrite pas moins de

Nadal 13

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Roland-Garros : la partition de Nadal approche l’harmonie Par Grégory Schneider (Libération) — 11 octobre 2020 à 20:2 En remportant dimanche ses 13es internationaux de France en trois sets face à Djokovic, l’Espagnol touche la perfection. Et est en passe de gagner son duel à distance avec Roger Federer. Le 8 juin 2008, l’Espagnol Rafael Nadal remportait le quatrième de ses 13 titres à Roland-Garros en créant un schisme tennistique qui tient toujours : en détruisant le Suisse Roger Federer dans des proportions humiliantes (6-1, 6-3 et 6-0), le Majorquin séparait pour toujours les deux églises, celle des nadaliens (la sienne) et celle du Suisse, à jamais marquée par le ressentiment (on ne fait pas ça à l’icône mondiale du jeu de tennis) et le ridicule ressenti ce jour-là. Les nadaliens ont toujours été ouverts aux sortilèges du Suisse. Les fans de Federer ne supportent pas Nadal ou bien seulement en apparence, dans la conversation. Dimanche, à 0-6, 1-5 et 30-15 sur son service, le numér