70 à Paris (jour #3)
(le Jour #1 est ici, le #2 là)
Aujourd’hui cool, dernier jour à Paris, le Thalys est à 19:30 et on a le temps de glander. Le taxi nous dépose en plein Marais, nous montrons patte blanche (lire passe Covid belge) à toutes les terrasses et dans toutes les boutiques. C’est simple comme bonjour, il n’y a pas de quoi (trop) crier au piétinement (des libertés individuelles). Uniqlo et Muji sont d’accord.
On décide d’aller déjeuner au Georges, sa terrasse,
son service stylé (les garçons et les filles qui l’assurent le sont de la mort), cela nous permettra d’enchaîner plus tard avec les étages 4 et 5 dévolus à l’art
moderne et contemporain – nouvel accrochage et surprises en vue. On se
réjouit d’autant plus que les lumières sont à couper le souffle : air pur,
netteté du lointain, profondeur des avant et arrière-plans .
C’est ici que va bientôt se présenter l’épisode de « la veste rouge ». Un immense jeune homme nous installe à une table pour deux vers 14 heures, juste à l’écart des voisins, puis il s’éloigne. Nous avions croisé en le suivant une serveuse aux cheveux de jais, certes, au sourire renversant, oui, mais surtout à la veste rouge. Mes oreilles avaient capté un murmure de P. « Je veux la même ! Elle est trop belle ! »
Les rigatoni de P. sont du même rouge. Mon suprême de volaille non. Mais certains reflets de la Pavlova oui.
Je décide de retrouver cette veste et de l’offrir à P. Il faut la photographier discrètement d’abord. La googler ensuite. Éventuellement demander aux mannequins où l’objet fut trouvé.
C’est à peine si nous aurons le temps de glisser un mot à la jeune beauté en sortant : elle est étrangère et se contente, dans un immense sourire, de me montrer une étiquette. Je suis en chasse depuis — et ne fais pas chou rouge... mais chou blanc :-/
Sinon l’accrochage récent des collections est à tomber. Il faudrait tout lire, tout photographier, tout QR coder… Il y en aurait pour des mois… Voici un très maigre échantillon de choses qui m’ont touché – car vous n’avez qu’une vie vous aussi, et autre chose à faire aujourd’hui que de martyriser la souris !
Il est temps de rentrer à Bruxelles, les quadriceps pleins d’acide lactique, les mirettes et la tête de chablis, de noisettes et de souvenirs. On boit un dernier verre près de l’hôtel, au café Saint-Victor – et voici le taxi qui arrive. Nous filerons bientôt à 300 km/h avec la presse du lendemain sur les genoux (dans le sens de la marche) et les mensuels d’octobre non encore distribués outre-Quiévrain – la classe ! Merci P., C. et Lo. pour ces trois jours de rêve – on refera un tour de manège ici avec vous (et les pièces rapportées) – ou plusieurs tours de lessiveuse – j’adore ce dessin ! Love, baci, etc.





































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