Venezia III (Arsenal)

Et votre appartement ? R.A.S., impec, blindé (3 serrures pour autant de grilles, portes et portails), 56 marches pour atteindre le 3e étage (sans ascenseur) – mais où est Charlie ?
Ce nest que ce matin que japprends la défaite de Nadal à lUS Open... et la victoire de Firouzja au Rapid & Blitz de Saint Louis
On part pour lArsenal (cette photo, prise un autre jour, na rien à voir – mais elle a de l’allure et nous servira de transition). L’Arsenal est plein comme un 9
Difficile de porter le regard sur quelque chose dintéressant.
Ah si... ces homoncules intriguent...
Une pensée pour Nicolas F., bien sûr — le père de nos enfants
Impeccable explication de ces modèles en papier-mâché sur le site de la Biennale :

« Tra i tanti primati di Aletta Jacobs, la prima donna ammessa in un’università olandese e per molto tempo l’unica a esercitare la professione medica nei Paesi Bassi, c’è anche quello di essere stata una delle maggiori rappresentanti internazionali del movimento femminista. Oltre ad aver presieduto l’associazione per il suffragio femminile olandese, Jacobs ha abbinato il coraggio delle più importanti battaglie civili alla solidità di una preparazione scientifica, allora considerata un esclusivo privilegio maschile. Dopo aver aperto il primo consultorio del Paese, avviato una delle più importanti campagne di sensibilizzazione anticoncezionale ed essersi battuta per l’abolizione della prostituzione, nel 1897 Jacobs pubblica De Vrouw. Haar bouw en haar inwendige organen (La donna. La sua corporatura e i suoi organi interni). Coadiuvato da tavole illustrate pieghevoli disegnate dalla stessa Jacobs, il libro descrive dettagliatamente il corpo della donna – sistema riproduttivo compreso. L’obiettivo primario mirava a spiegare il funzionamento degli organi genitali al crescente numero di donne che non volevano più guardare alla propria sessualità come a un mistero. La letteratura scientifica di fine Ottocento stava iniziando a riordinare le scoperte della fisiologia moderna, principalmente attraverso lo studio di modelli anatomici. I modelli di utero in cartapesta realizzati dalla pionieristica casa manifatturiera Auzoux, ad esempio, – utilizzati da Jacobs nei suoi studi – descrivono diversi stadi di una gravidanza con esiti tanto scientifici quanto artistici. »
Ci-dessus, Bridget Tichenor, et ci-après le commentaire de la Biennale :

« Come la quasi totalità della produzione pittorica di Tichenor, questi dipinti sono realizzati a partire dagli anni Cinquanta quando, stabilitasi in Messico, l’artista si unisce alle colleghe europee Leonora Carrington, Remedios Varo e Alice Rahon. Tichenor studia in Italia con Giorgio de Chirico e poi negli Stati Uniti (...)
Hum...
Une tortue comme une femme-sandwich
Et la Earth Room de Walter De Maria, installée pour la première fois il y a plus dun demi-siècle, quelquun connaît encore ?!
Je pense à Daniel B. en passant devant cette coupe. Il va bien, à l’heure où nous rédigeons ces  encouragements
 Sophie Taeuber-Arp (ici)
Crapauds ?
Cruauté ?
WTF?!

Photographié pour ma vague collection de kayaks...
Ci-dessous, union dhumains nus et d’arbres habillés : why?!

La toile préférée du taulier dans tout lArsenal – il s’agit d’un chef dorchestre court sur pattes de Noah Davis devant une sorte de casemate. À quoi est dû le charme que dégage cette peinture ? Peut-être à la baguette du chef qui ressemble à un pinceau ? Et au motif abstrait quil viendrait de peintre sur le mur ?

... la deuxième toile préférée du taulier met en scène des bombardiers américains furtifs, à la forme géométrique fascinante – il y a pourtant plus de 30 ans que le Spirit de Northrop a vu le jour (et dans mon souvenir, il passe d’indétectable – au radar – à très détectable... quand il pleut !-)
  
On dirait le shaka sign...
... Comme d’habitude, toutes nos photos de tableaux et de photographies sont garanties avec reflets
Une toile tout en longueur – comme le nom de l’artiste, Jessie Homer French. Nous avons vu ces éoliennes par 
milliers, in illo tempore, en allant à Palm Springs avec les kids – et vu manœuvrer aussi, près de Zabriskie Point, des avions de chasse assourdissants. Encore des souvenirs qui remontent... Merci à Jessie HF !

Ci-dessous, un avant-goût de la formidable exposition de Louise Nevelson, dans les Procuratie Vecchie – lesquelles ont rouvert en mai de cette année, après un travail colossal de rénovation à tomber (le bar ! les salons ! la vue sur la place Saint Marc ! les salles d’exposition ! la clim’ ! les ascenseurs ! les toilettes ! le mobilier ! les chromes ! les finitions ! le staff !-)

Ci-dessous, ma pièce préférée (au sens room) : j’y ai passé 45 minutes, le nez dans les photos et les documents (le taulier aime les « réactivations » d’œuvres du passé – quand elles sont légitimes et bien fichues)

Nous avions déjà vu (en partie) l’excellent travail dAnna Coleman Ladd à la documenta #13 de Cassel ; les images des « gueules cassées » figuraient sur les étagères de Kader Attia (The Repair, 2012 – cf. les deux photos prises sur Internet qui enserrent ce texte) 

Voici un extrait de la fiche Wikipédia d’ACWL :
> Anna Coleman Watts Ladd est une sculptrice américaine, responsable de latelier de fabrication de masques de la Croix-Rouge à Paris pendant la Première Guerre mondiale. Elle a travaillé avec les « gueules cassées », des hommes dont le visage était en partie détruit par des éclats dobus, des balles ou des lance-flammes. Elle sinspire du Tin Noses Shop (« Magasin de nez en étain ») à Londres en 1917, fabriquant des masques pour les soldats mutilés britanniques (...)
Ceci me remet en mémoire une expo que nous devons aller voir à Waterloo, sur le Kintsugi
Ma collagiste préférée de tous les temps

Les photos couleur ci-dessous sont des réactivations des photos N/B
La même image, sans arrière-plan humain
Plus loin, deux amies s
amusent et rient franchement (elles sont les seules, je crois)

Je ne sais plus de qui sont les œuvres ci-après... J’aime le bras doublement coupé et réassemblé
Ci-dessous Barbara Kruger en version XXL
Photo sans filtre ci-dessous – effet (inintéressant) voulu par l’artiste (inconnu)
Bien aimé le film de Diego Marcon, avec son gentil meurtrier quadruple (et mélomane) que visite un oiseau de synthèse
Nous avons quitté les lieux par les Jardins de la Vierge, après un déjeuner solitaire du taulier aux Bombarde (le resto à mi-chemin du parcours dans l’Arsenal – deux illus ci-dessous, prises sur Internet), taulier assommé par la quantité astronomique de travaux inoffensifs et bienveillants, lesquels chantaient la nature, le corps (féminin souvent), la biologie, les fluides, le care, la sollicitude, la terre nourricière, les formes et les couleurs molles... Comme disait P. oui, nous avions aussi des herbiers, quand nous étions petits... Très peu d’œuvres non-figuratives... pourquoi ?
Ça s’achève par un mix de Fontaines de Duchamp et d’emballages de Christo – mille fois vu et photographié aussi.

Simone Leigh nous aura tanné jusqu’à la sortie nord des Jardins

Basta – je traverse un quartier fantomatique que peu de gens traversent (avec panneaux prêts à recevoir la publicité et les listes des élections du 25 septembre) puis me pose chez Quadri. J’y retrouverai P. et des expos beaucoup plus consistantes – Nevelson, Gormley, Fontana, etc. 
... et c’était pour mourir ;-)
(Venezia IV à suivre bientôt – Venezia II est ici et Venezia I )



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