Samedi, c'est KMSKA
(une virée anversoise, suite)
(on se finit au KMSKA)
(20 euros l’entrée sans réduction pour les croûtons)
(malgré ce coup de massue, les cartels ne sont qu’en néerlandais et en anglais)
(shame on Belgium – zero point)
Parcours un peu labyrinthique pour trouver l’expo temporaire
consacrée à Jef Verheyen – nous passons par une vingtaine de salles superbes mais hors-sujet.
Le taulier prend quand même quelques photos – ce “Soleil noir” d’Otto Piene par exemple, qui lui rappelle les années “Jean Valhardy” de son enfance au 111 Floride...
Ah, la Machine à conquérir le monde !
Le Château maudit !
Le Rayon super-gamma !
(avis à nos ayants droit : les originaux de ces albums coûtent un bras désormais – ils figurent pourtant dans la collection du 32 à Rhode-Singe – avec quelques autres merveilles).
Notre errance se poursuit au KMSKA
Le cartel ci-dessus est composé par un typographe analphabète (flèche) – mais Ô, l’œuvre plus haut, aux rouges en un certain ordre assemblés, est magnifique !
Il y a des palanquées de monochromes, on continue
Tiens donc, du bilingue (mais c’était avant le Vlaams Belang, le Vlaams Blok, Bart de Wever et sa N-VA, Dedecker et son LDD, les souverainistes et identitaires flamands, les ultras cathos, l’extrême droite, les collabos – ou alors je rêve, c’était déjà comme ça ?)
Pauvre Flandre & pauvres institutions culturelles flamandes, vous allez déguster !
On arrête de chouiner et on avance
Photos tirées des archives d’Axel Vervoordt ci-dessous
(expo “Ideale Ruimte”, 2018, Wijnegem)
Au fil des couloirs (nettement moins aérés qu’à Wijnegem) on tombe sur des jeux de lumières “naturels” évoquant Ann Vé (toutes proportions gardées). Ils sont dus (je crois) aux verres biseautés des fenêtres du KMSKA et à leur curieux revêtement
JV faisait partie du prestigieux groupe Zero
Le taulier aime ce travail d’Hermann Goepfert (“Sculptural Objekt KF77”, 1977) et ses lamelles brillantes – lesquelles ne brillent et projettent une ombre qu’avec une source de lumière, bien sûr : art autoréférent ?
(ou alors en français 3e langue ?-)
Toile (de JV) de fond
On se promène encore et photographie
... et les yeux toujours éblouis par les travaux d’Ann Vé, nous tournons autour de ce cube
(à l’arrière-plan, un autre “Soleil noir” d’Otto Piene)
Ci-dessous une carte postale de Magritte à offrir le 16 septembre à votre Vierge préférée
Salles Ensor – on y entre (facile encore, pardon !-)
La main de sa Mangeuse d’huîtres fascine toujours votre serviteur...
... et tous les pendus
... la langue de celui-ci ? La peinture !
Voici ce que dit Émile Verhaeren de notre artiste ostendais/os tendu préféré (texte complet ici) :
“Il suffit d’avoir approché Ensor à certains jours, d’avoir écouté, attentivement, ce qu’il ne disait pas pour se convaincre qu’il est à la fois timide et téméraire, très simple et très complexe, que le soupçon habite en lui, qu’il se croit volontiers honni, trahi, persécuté même, qu’il est plein d’ironie et de goguenardise. Son silence et son rire sont, presque au même titre, inquiétants. Il a la haine de la bêtise ; il la sait dure et coriace : il faut de temps en temps qu’il la morde. Pourtant la méchanceté lui est étrangère.”
Le taulier collectionne aussi les images de chaises – celles de l’unique terrasse du KMSKA (en gradins) sont fascinantes : un modèle “Dahu” ?
... une façade de la De Burburestraat (à la beauté trouée – comme nos vies ?)
Allez voter le 9 juin !
Allez voter le 9 juin !
Pour les partis démocratiques !
À Anvers et partout !
À Anvers et partout !
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