Nadal en Australie (et Alizé Cornet)
Grégory Schneider a toujours bien écrit – la preuve encore ci-dessous. Rafael Nadal est un saumon. Plus le courant contraire est puissant, plus il se renforce et plus la destination semble sûre. Dimanche, à Melbourne, le Majorquin de 34 ans a dévoré son 21e titre du Grand Chelem (un de plus que Novak Djokovic et Roger Federer, donc) malgré deux sets de débours au bout de la nuit et aux portes du super tie-break (2-6, 6-7 [5], 6-4, 6-4, 7-5) face au Russe Daniil Medvedev. Qui est ensuite venu expliquer que lui, Medvedev, avait joué le match parfait. Nadal l’écoutait alors au milieu du court assis sur une chaise, parce que ses jambes ne le portaient plus. On aurait tort d’ironiser et d’y voir une théâtralisation fomentée par un joueur qui, après tout, avait tenu le choc pendant près de cinq heures et demi contre le joueur le plus rapide, le plus fiable, le plus endurant et le plus malin du circuit. Avant d’atterrir en Australie début janvier, Nadal n’avait plus été vu sur un court de ten...