21 juillet
Pionnière de l’aventure spatiale, l’URSS a pourtant perdu la course
Pierre Barthélémy pour le Monde, le 16 juillet 2019 à 20h00
La Lune, une aventure (3/6).
Le 4 octobre 1957, les Russes réussissent, avec Spoutnik, la première mise en orbite d’un satellite autour de la Terre. Les missions Luna puis l’exploit de Iouri Gagarine, le 12 avril 1961, assoient leur avance sur les Etats-Unis. Mais, après 1965, les déconvenues s’accumulent.
C’est une Lune miniature en tôle peinte, accompagnée de deux petits astronautes et de fusées minuscules, tous montés sur des aimants. Un jouet que la marque savoyarde Mont-Blanc commercialise en 1968, un an avant que Neil Armstrong fasse son premier pas historique.
Les instructions de la notice disent ceci : « Le globe lunaire dont vous disposez maintenant est une reproduction très précise de l’ensemble des régions connues de notre satellite naturel. Vous remarquerez que nous y avons fait figurer les emplacements des impacts de toutes les fusées, russes et américaines, qui ont, à ce jour, atteint leur but. En plaçant les fusées magnétiques, rouges pour l’URSS et blanches pour les USA, vous aurez une vision précise et immédiate de cette grande “COURSE À LA LUNE”. Au fur et à mesure des futurs atterrissages (alunissages), vous continuerez à marquer les “points” des deux “challengers”. Enfin, quand arrivera le grand jour du premier cosmonaute se posant sur la Lune, vous placerez ce héros historique sur le globe, exactement au lieu même de son atterrissage. Sera-t-il rouge ou blanc ? »
En réalité, en cette année 1968, les Soviétiques ont déjà perdu la course depuis un petit moment. Comme l’explique Isabelle Sourbès-Verger, directrice de recherches au CNRS et spécialiste des politiques spatiales, le premier à vouloir révéler le pot aux roses s’appelle Leonid Vladimirov : « C’est un journaliste scientifique qui a fui l’URSS en 1966. Il présente alors à des éditeurs britanniques un projet de livre où il affirme que l’Union soviétique n’est plus dans la course à la Lune. Personne n’accepte de le publier. »
Lorsque son ouvrage paraît finalement en 1971 sous le titre The Russian Space Bluff (Tom Stacey, non traduit), Leonid Vladimirov raconte en introduction comment, après avoir demandé l’asile politique au Royaume-Uni, il a été ébahi de constater que les Occidentaux croyaient dur comme fer à la possibilité qu’un Soviétique soit le premier à fouler le sol sélénite. Il a beau, devant le directeur d’une des plus grandes maisons d’édition londoniennes, s’exclamer que « c’est impossible », son interlocuteur regarde sa montre et lui répond : « Je crains que le nombre des choses impossibles dans ce monde devienne de moins en moins grand. Mais s’il y a quelque chose d’impossible, croyez-moi, c’est la publication de votre livre. Du moins jusqu’à ce que nous ayons la réponse à la question de savoir qui sera le premier » à aller sur la Lune.
« Le jouet de Korolev »
Pour Isabelle Sourbès-Verger, cette « censure » s’explique parce qu’« il était impensable, en 1966, de dire que les Américains étaient en train de courir contre quelqu’un qui ne faisait pas la course ». Cela posé, si, dans cette seconde moitié des années 1960, Leonid Vladimirov se transforme à son corps défendant en Cassandre moderne, c’est aussi parce que, depuis près d’une décennie, la planète est biberonnée à l’idée que l’URSS détient une grande avance dans le domaine spatial. De fait, les Soviétiques ont à leur crédit une impressionnante série de premières qui commence le 4 octobre 1957. Le monde entier est sidéré par le bip-bip émis par Spoutnik-1, le premier satellite artificiel.
Directeur de la rédaction du magazine Ciel & Espace et grand connaisseur du spatial russe, Alain Cirou se rappelle sa rencontre, en 2007, avec Boris Tchertok, le dernier membre vivant (il est mort en 2011) de l’équipe ayant réalisé ce lancement historique. A la question « Que représentait Spoutnik pour ses constructeurs ? », l’ancien ingénieur répond du tac au tac : « Rien du tout ! La tâche essentielle pour nous, c’était de faire une fusée, le missile intercontinental R-7 », aussi connu par son surnom de fusée « Semiorka ».
Mais, en ce début d’automne 1957, Sergueï Korolev, principal acteur et metteur en scène du spatial soviétique, a insisté auprès de Nikita Khrouchtchev, le numéro un du Kremlin, pour que la R-7 emporte dans l’espace une très simple sphère d’aluminium, munie d’antennes, d’une batterie et d’un émetteur radio. Voilà Spoutnik, que les ingénieurs surnomment « le jouet de Korolev ». Deux ou trois jours après le décollage, se remémorait en 2007 Boris Tchertok, « le monde a commencé à s’affoler. Et nous, on ne saisissait pas bien ce qui se passait : pourquoi applaudissait-on une petite boule plutôt que notre belle fusée ? »
Les succès de « l’homme nouveau »
Seul Sergueï Korolev a pressenti l’importance symbolique de cette première mise en orbite d’un objet façonné par des humains : Homo sapiens a dorénavant accès à l’espace, il ne sera bientôt plus prisonnier de la Terre.
« Cela avait échappé à Khrouchtchev, à l’agence Tass, à tout le monde, décrypte Alain Cirou. Spoutnik, c’est un point que l’URSS marque sans le faire exprès ! Cela n’a pas été voulu, prémédité… Si, ensuite, les premières dans l’espace se succèdent, c’est avant tout parce que les Soviétiques disposent des capacités d’emport avec la R-7. »
Il y a une autre raison, moins technique et beaucoup plus politique. Ainsi que le souligne Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique, Moscou comprend que le ciel au-dessus de nos têtes s’avère le lieu rêvé pour la propagande du système communiste : les succès des cosmonautes soviétiques seront ceux de « l’homme nouveau, émancipateur. L’espace ne sera pas seulement un affrontement de deux puissances, mais aussi un affrontement de deux modèles, de deux sociétés. La question qui se pose alors aux Etats-Unis est : notre modèle de société permet-il de faire cela ? »
Et la question va revenir de manière lancinante. Le 3 novembre 1957, la chienne Laïka est le premier être vivant à partir – et à mourir – dans l’espace. En janvier 1959, la sonde Luna-1 devient le premier engin à quitter l’orbite terrestre et à survoler la Lune (à environ 6 000 km d’altitude). Quelques mois plus tard, le 13 septembre, Luna-2, en s’écrasant sur notre satellite, est le premier vaisseau spatial à toucher un autre astre. Le 7 octobre, Luna-3 photographie pour la première fois la face cachée de la Lune.
Valentina Terechkova, la première femme envoyée dans l’espace, en juin 1963.
En août 1960, Spoutnik-5 est la première mission à ramener sur Terre sains et saufs les êtres vivants (deux chiens, quarante souris, deux rats ainsi que des plantes) qu’elle a lancés dans l’espace. Ce qui prépare le premier voyage spatial et la première mise en orbite d’un humain, réussie avec Iouri Gagarine le 12 avril 1961. Un an plus tard, en août 1962, ce sont deux vaisseaux habités, Vostok-3 et 4, qui sont simultanément dans l’espace. Le 16 juin 1963 s’envole la première femme, Valentina Terechkova.
Première sortie extravéhiculaire
Même si, entre-temps, John Fitzgerald Kennedy a mis son pays en ordre de bataille pour le programme Apollo, surnage l’impression générale que les Etats-Unis ne cessent de courir derrière l’URSS. Paradoxalement, c’est un nouveau succès qui va montrer aux Soviétiques leurs propres limites. Le 18 mars 1965, Alexeï Leonov devient le premier homme à faire une « marche de l’espace », ce qu’en termes moins imagés on nomme une « sortie extravéhiculaire ». En direct à la télévision, il s’extrait du Voskhod et flotte dans l’espace, seulement relié au vaisseau par un genre de cordon ombilical de quelques mètres.
L’ennui, c’est que sa combinaison n’a pas été bien conçue. Dans le vide spatial, elle s’est dilatée. « Mes gants, mes bottes, tout mon scaphandre avait enflé. Comme le Bibendum de la publicité Michelin », résumera plus tard Leonov. Gonflé comme un ballon de baudruche, il ne peut plus passer le sas pour retourner à l’intérieur du Voskhod. « On interrompt alors la retransmission télévisée, raconte Alain Cirou, on diffuse de la musique classique et tout le monde se dit qu’il est mort. C’est un miracle qu’il rentre. » Leonov a tenté le tout pour le tout, il a actionné une valve pour réduire la pression à l’intérieur de son scaphandre et il est passé en force. La fin du vol sera émaillée d’autres incidents, au point qu’Alexeï Leonov et son coéquipier, Pavel Beliaïev, atterriront à plusieurs centaines de kilomètres du point prévu. Le programme Voskhod est abandonné et il faut concevoir un autre vaisseau, le Soyouz. Pendant deux ans, plus personne, de l’autre côté du rideau de fer, ne partira dans l’espace.
La maquette du vaisseau spatial Vostok-1, à bord duquel Iouri Gagarine a effectué le premier vol habité de l’histoire, exposée au Musée de l’air et de l’espace, au Bourget, en 2009.
Le cosmonaute suivant s’appelle Vladimir Komarov. Les tests menés à vide sur la capsule Soyouz ont mis en évidence plusieurs dysfonctionnements mais peu importe, les autorités soviétiques veulent reprendre la main dans la course à l’espace, profiter du fait que les Américains aient eux aussi subi un coup d’arrêt après le drame d’Apollo-1, un test au sol au cours duquel, le 27 janvier 1967, les astronautes Virgil Grissom, Edward White et Roger Chaffee ont péri dans l’incendie de leur module de commande.
Le drame de Soyouz-1
Le 23 avril, Vladimir Komarov décolle de la base kazakhe de Baïkonour. La suite, Alain Cirou et Jean-Philippe Balasse la narrent dans leur livre Les Hommes de la Lune (Seuil, 224 pages, 34,90 euros) : « Très rapidement le vol dégénère, des systèmes vitaux tombent en panne et il faut interrompre la mission. Komarov a tout juste le temps de s’entretenir par radio avec sa famille avant de chuter comme une pierre et de s’écraser au sol. Le parachute ne s’est pas ouvert : le cosmonaute est tué. » Le Soyouz, un des éléments de base du programme lunaire, n’est pas prêt. Si tant est que les Soviétiques ont vraiment pensé un jour être les premiers à aller sur la Lune, cet échec sonne le glas de leurs espoirs.
Soyouz ne constitue même pas le plus important de leurs soucis. Pour emporter un équipage sur la Lune, il faut une fusée surpuissante, et l’URSS ne l’a pas. Surtout, son génie de la propulsion, Sergueï Korolev, l’équivalent soviétique de Wernher von Braun chez les Américains, n’a pas survécu à une opération chirurgicale en 1966.
Wernher von Braun
Avant de mourir, il a développé le lanceur N-1 pour le programme lunaire. « Avec son architecture à trente moteurs en fagot pour le premier étage, c’est un truc de dingue, résume Alain Cirou. Il faut que tous fonctionnent bien ou que les autres compensent. » Mission impossible. D’autant que, souligne Xavier Pasco, « il y a des problèmes de qualité technique industrielle ». Le lanceur vibre de partout, ce qui fait lâcher les tuyauteries, les turbopompes, fuir le carburant… La fusée N-1 sera détruite à chacun de ses quatre vols, effectués entre 1969 et 1972.
Comment expliquer cette déroute alors que l’URSS est perçue comme la championne incontestée du spatial ? Première raison avancée : la mariée n’est pas si belle. « Le filtre de la propagande, qui ne parle que des succès, fait croire qu’il n’y a que des premières, mais quand on regarde les statistiques, on est effaré par le nombre d’échecs sur les lanceurs, assure Alain Cirou. Alors que pour les programmes américains Mercury, Gemini, Apollo, toutes les fusées partent, côté soviétique, c’est une catastrophe. On a des lancements qui échouent, des fusées qui explosent, des engins qui n’atteignent pas la bonne orbite. Mais les Russes ne communiquent pas sur leurs échecs. Ne ressortent que les annonces victorieuses. Derrière la façade, il y a beaucoup de problèmes techniques et un déchet monstrueux. »
Ainsi, sur les quarante-cinq missions automatiques lancées vers la Lune, seulement quinze, soit un tiers, rempliront leurs objectifs.
« Concurrences internes »
Cependant, la raison profonde de l’échec soviétique dans la course à la Lune est à chercher du côté de l’organisation. Au début des années 1960, « côté Américain, certains se disent que les plans quinquennaux soviétiques ont du bon, et on met sur pied un plan décennal pour Apollo, on réactive la grosse machine de guerre sous l’égide de la NASA, explique Isabelle Sourbès-Verger. Le système russe, lui, n’a pas de structure capable d’exercer un leadership unique. Il n’a pas créé d’agence et fonctionne avec des concurrences internes et plusieurs grands “bureaux d’étude”, les OKB. »
Les trois principaux OKB dans le secteur spatial sont dirigés par Sergueï Korolev, Vladimir Tchelomeï – père de la fusée Proton, lanceur lourd qui est toujours en activité aujourd’hui – et Mikhaïl Yanguel, spécialiste de missiles intercontinentaux. « Khrouchtchev était un paysan dont la philosophie se résumait ainsi : on ne met pas tous ses œufs dans le même panier », explique Alain Cirou.
Au point que deux programmes lunaires différents vont être développés en parallèle ! Celui de Korolev, qui, avec la fusée N-1 et le vaisseau Soyouz, veut se poser sur la Lune. Et celui de Tchelomeï, dont l’ambition, moins grande, consiste à se mettre en orbite autour de notre satellite naturel. « Quand Sergueï Afanassiev est nommé en 1965 à la tête du tout nouveau ministère des machines générales pour essayer de coordonner tout le monde, il n’y parvient pas, constate Alain Cirou. Il y a plus d’une centaine de structures différentes, et le puzzle n’est plus réconciliable. »
Les efforts sont divisés, les moyens aussi, sans compter que les « concurrents » font parfois des choix techniques différents et qu’ils perdent de l’énergie en lobbying auprès de la Nomenklatura… Pour couronner le tout, les rivalités entre personnes nuisent à l’efficacité.
Le meilleur exemple de cette division, dit Alain Cirou, est celui de « Valentin Glouchko, le roi des moteurs, qui choisit le camp Tchelomeï alors que la fusée N-1 de Korolev avait le plus besoin d’un motoriste ». « L’ironie de l’histoire, conclut Philippe Henarejos, rédacteur en chef à Ciel & Espace, c’est qu’Apollo a été un succès grâce à son organisation à la soviétique, très pyramidale, alors que chez les Soviétiques la mise en concurrence à l’américaine a conduit à une déperdition des forces… »
Luna 15 (crashé sur la Lune)
L’échec de Luna-15
Le 13 juillet 1969, alors que sont effectués, à Cap Canaveral (Floride), les derniers préparatifs d’Apollo-11, la première mission qui posera des hommes sur la Lune, une fusée Proton décolle de Baïkonour. A son bord, Luna-15, un engin qui doit atterrir sur notre satellite, y prélever des échantillons et les rapporter sur Terre. Un exploit technique inédit censé atténuer – si ce n’est masquer, pour les populations de l’URSS – le séisme que va constituer l’annonce du premier pas d’un Américain dans la mer de la Tranquillité. L’ultime épisode de la course à la Lune, même déséquilibré, se joue.
Quand la fusée Saturn-V emporte Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, la NASA ignore qu’un autre vaisseau spatial prend la même route. En l’apprenant, les Américains oublient la guerre froide et contactent d’urgence leurs homologues soviétiques pour s’assurer qu’il n’y a aucun risque de collision !
Luna-15 reste en orbite lunaire deux jours et entame sa descente alors qu’Armstrong et Aldrin ont déjà fini de fouler le régolithe lunaire. Mais quelque chose se passe mal, et Luna-15 s’écrase lamentablement dans la bien nommée mer des Crises. Dans une langue de bois du plus pur style soviétique, le communiqué de Moscou dit simplement que « la Station a quitté son orbite pour atteindre la surface de la Lune dans la zone prévue »…
Même si l’anecdote constitue une belle mise en abyme de l’échec du projet soviétique, tout n’a pas été à jeter dans cette aventure spatiale. Ce que la mission Luna-15 n’est pas parvenue à faire, Luna-16, 20 et 24 le réussiront, en rapportant sur Terre un total de plus de 300 grammes d’échantillons entre 1970 et 1976. C’est certes mille fois moins que la récolte des missions Apollo, mais il faut noter que les Soviétiques auront l’élégance de partager leur maigre butin avec des chercheurs occidentaux.
Luna 24 (a ramené sur Terre 170 grammes d’échantillons
de sol lunaire en août 1976)
Le « paquet » de Buzz Aldrin
Et ce n’est pas tout. « La seule chose forte que l’URSS réussit à faire, reconnaît Alain Cirou, c’est de poser sur la Lune et de piloter deux rovers, les Lunokhod. » Le premier arrive dans la mer des Pluies le 17 novembre 1970, le second atterrit dans le cratère Le Monnier le 15 janvier 1973.
À eux deux, ils enverront des dizaines de milliers d’images de la Lune et parcourront une cinquantaine de kilomètres, inaugurant l’ère de l’exploration des autres corps du Système solaire par des robots mobiles. « C’était un très bon programme, qui est arrivé trop tard », résume Alain Cirou. Trop tard parce que la course à la Lune est achevée et l’enjeu idéologique qui la sous-tendait, dépassé : « A ce moment-là, analyse Isabelle Sourbès-Verger, plus personne ne croit que le modèle soviétique est le bon modèle. Les Américains ont gagné. »
Aucun Soviétique n’a marché sur la Lune. Oui, les Américains ont gagné, mais pas sans rendre hommage à leurs adversaires. Le 21 juillet 1969, quand ils rentrent dans le module lunaire (LEM), Neil Armstrong demande à Buzz Aldrin : « Et le paquet dans ta manche, tu l’as sorti ? » La réponse est non. « Aldrin, qui est déjà remonté dans le LEM, sort le paquet et il le jette par la porte ouverte, raconte Philippe Henarejos. Armstrong, qui est encore en bas, l’écarte du patin d’atterrissage avec le pied. »
Dans ce mystérieux paquet se trouve l’insigne de la mission Apollo-1, qui porte les noms de Virgil Grissom, Edward White et Roger Chaffee, morts en 1967. Il y a aussi deux médailles : la première en souvenir du premier homme dans l’espace, Iouri Gagarine, qui s’est tué dans un accident d’avion en 1968, la seconde à la mémoire de Vladimir Komarov, le « sacrifié » de Soyouz-1. Par ce geste, les astronautes américains envoient leurs deux homologues sur la Lune et ils reconnaissent que, tout Soviétiques qu’ils aient été, ils avaient comme eux « l’étoffe des héros ».
Le célèbre clip vidéo de Trentemøller (« Moan »), d'où sont tirées les images ci-dessus, est là. La photo qui ouvre cette page est de Cortis et Sonderegger. Celle juste après (avec le mot « Factice ») de Doisneau.
Et si les 12 boules ci-dessous sont de couleur identique pour vous, c'est que vous avez un problème de vision : les 12 boules sont en effet de la même couleur !
Commentaires
Enregistrer un commentaire