Pierre Demarty : « Il y a une poésie inhérente aux détails inutiles » Littérature Par Benoît Franquebalme Publié le 19/09/2021 à 19:00 dans Marianne Avec Mort aux girafes , livre de 193 pages constitué d’une seule phrase, Pierre Demarty réussit le plus beau tirage de langue de la rentrée littéraire. Hilarant et virtuose, ce roman mutant prend prétexte du suicide à Bar-le-Duc d’un certain Frédéric Berthet pour multiplier digressions et coq-à-l’âne au cours d’une enquête franchement perchée. Technique d’épépinage des groseilles, histoire du caoutchouc ou citations forcenées de variété française, Demarty dévale pied au plancher la quatre-voies de l’absurde. Rencontre avec un auteur zinzin, également traducteur de Harper Lee, J.K. Rowling ou des Mémoires de Barack Obama. Marianne : Quelle réaction chimique s’est produite dans votre cerveau pour enfanter un tel livre ? Pierre Demarty : Il faudrait voir le corps médical pour le savoir ! Le principe de la phrase unique n’était p...