Peindre avec des nombres

Ce beau paysage (dû ici à Hans Havermann, et plus bas aux 100000 termes de Jean-Marc Falcoz) s'obtient en faisant le graphe d'une fonction toute simple :
Commencer la suite S avec a(1) = 1 ;
Étendre S avec le plus petit nombre non encore présent dans S qui permette de former un palindrome.
Le palindrome s'obtient en ajoutant les termes impairs et en soustrayant les pairs.

La suite S commence par : 
S1, 3, 2, 5, 4, 19, 11, 22, 6, 17, 14, 8, 7, 15, 16, 27, 24, 13,...


Les "sommes" cumulées sont mises en regard ci-dessous, avec la ligne P (pour Palindrome) et l'opération pratiquée (plus ou moins)  :
       +  -  +  -   +   +   -  -   +   -  -  +   +   -   +   -   +
S = 1, 3, 2, 5, 4, 19, 11, 22, 6, 17, 14, 8, 7, 15, 16, 27, 24, 13, ...
P = 1  4  2  7  3  22  33  11  5  22   8  0  7  22   6  33   9  22 ...

Les palindromes ne peuvent être négatif, évidemment (le plus petit est zéro).

Voici le graphe de Jean-Marc, c'est une tuerie de strates et de drapés, merci à lui !
Tout ceci sera bientôt dans l'OEIS, (et ici pour la suite où l'on permute dans la définition les mots "pairs" et "impairs")



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