Asticots, selfref, plantes, arts et minéraux

juillet 19, 2019

Sabine H. toujours impeccable (tiré de son blog du jour) :

Sinon une petite correspondance récente avec Marie-F. P. à laquelle je souhaitai un bon anniversaire par courriel. Elle me répondit avec cette photo : « En voie de métamorphose » !

Comme je venais de lire, fasciné, un article sur un banc de poissons pétrifiés, je lui renvoyai les photos ci-dessous avec la phrase : « Il y en a qui ont moins de chance ! » :

Sur le même thème je reçus alors ceci – un tableau de chasse ? la cabane d'un superstitieux accro aux pattes de lapin ? [Plutôt celle d'un viandard, dirais-je – car je ne vois rien de lapinesque dans cette collection (je suis loin d’être un expert)] :

C'était le prétexte rêvé pour que les urbains s'en aillent faire un tour à la campagne...

[quelques animaux d'Axelle R.]

[Geai pixellisé dans le jardin]

> La fourbure est une maladie fréquemment rencontrée chez le cheval qui se caractérise par une inflammation et une congestion du pied. Elle touche préférentiellement les antérieurs.

> Cette maladie, bien connue des acteurs du monde équin, s’avère être la deuxième cause de mortalité chez les chevaux. La fourbure est une affection grave et très douloureuse car elle empêche le cheval de rester debout, pouvant ainsi conduire à des complications fatales comme les coliques. Plus le diagnostic de la maladie est réalisé tôt, plus les chances de guérison sont élevées. Cependant il faut avoir en tête qu’un objectif de guérison totale reste difficile à atteindre. Trois acteurs doivent œuvrer pour mettre en place un traitement adapté et améliorer le bien-être du cheval : le vétérinaire, le maréchal-ferrant et le propriétaire. Le pronostic sportif et vital du cheval est presque toujours engagé. [...]

J'ignorais tout de la fourbure – et rien qu'à lire ce texte, de retour à la maison, j'eus mal aux nougats... Cap donc (en voiture) sur les dernières expos (avant fermeture estivale) des galeries. Hildebrandt chez Rech d'abord – dont la maison apprécie les monochromes (de loin) qui se transforment (de près) en éclats de vinyles. Voici « Midnight Oil » (indeed, le vinyle est à base de pétrole, je crois) et « Albion » (?)

On voit bien les micro-sillons (et le taulier, inévitablement)

On se gare près du Botanique (ta mère) pour Peter Downsbrough

On était passé voir Mario Garcia Torres chez Jan Mot, dont une œuvre nous a évoqué les réveillons chez J.

– où l'on joue chaque année aux « Ambassadeurs » :

Nous avions aimé son expo au Wiels – et particulièrement son film

« Falling Together in Time » où il jouait de la polysémie du mot « Jump ».

On jump' chez Obadia pour l'expo d'été « 10 ans » [toujours agréables les « expos d'été » des galeristes, lesquels casent un peu tout le monde, mais avec de bonnes pièces – ici Laure Prouvost et Valérie Belin]

Terminons ce « parcours d'artistes » avec Meessen & De Clercq, lesquels nous ramènent toujours, tôt ou tard, au concept d'autoréférence (notre drogue).

Une vitrine de Léon Vrancken d'abord, contenant une vitre épaisse

Plein de travaux de Thu Van Than (nous la vénérons) dont ce « Bruce Lee » presqu'illisible, que je finis par prononcer dans ma tête (à force de tentatives d'épuisement de sons sens) comme le nom de notre ville : BRUCE LEE = BRUXELLES.

Cette homophonie m'en a remise une en mémoire, toute récente : je tombe sur le mot « hèlement » et j'y vois (entends) « élément ». Les Hèlements d'Euclide, du coup. Et pourquoi pas « tellement » ? Tellement d'Euclide ? Je ne connaissais pas cet hèlement – d'ailleurs absent de mon cher CNRTL – du coup j'ai googlé le mot à partir de mon iPhone, et vu qu'il était de bon aloi :