Britney, Brafa, Mekas, Roi intouchable, Khnopff, Wilde, Finastéride



Britney Spears, en 2016 à Las Vegas.


Britney Spears plus forte que l’IA ?

Par Paul Vacca, romancier et essayiste — Libé, 22 janvier 2019 à 18:26

Les algorithmes, machines à tubes ? Un mythe. Ce n’est pas la formule du hit qui fait son succès, mais son succès qui révèle la formule en lui. La preuve par la chanteuse américaine.


Tribune.
Et si l’intelligence artificielle (IA) envahissait aussi la musique ? Aura-t-on droit bientôt à de véritables robots en lieu et place des auteurs-compositeurs ? C’est une des questions que l’historien israélien Yuval Noah Harari évoque dans son dernier livre 21 Leçons pour le XXIe siècle (Albin Michel), où il aborde la question de l’IA face à la production humaine. Et notamment par rapport à la musique et les émotions qu’elles procurent. Après tout, écrit-il, les émotions n’étant pas un phénomène «mystique», mais le résultat «d’un processus biochimique», il ne serait pas étonnant qu’à terme «les algorithmes soient capables de comprendre et de manipuler les émotions humaines» mieux que les plus grands artistes.



Harari reste prudent. Il avance sur des œufs, abrité par le bouclier du conditionnel. Il est plus affirmatif sur ce qu’il appelle les «succès planétaires». Selon lui, «en exploitant de massives bases de données biométriques glanées auprès de millions de gens, l’algorithme saurait quels boutons biométriques presser afin de produire un succès mondial qui ferait swinguer tout le monde comme des fous en boîte».

Mais le fantasme de la recette du «hit parfait» n’est pas nouveau. En chaque producteur a toujours sommeillé un sorcier et chaque ingénieur qui mixe a toujours rêvé de mixture magique.


La mythologie pop est traversée de sorciers du son : Berry Gordy dès 1959 avec la Motown puis Phil Spector, George Martin, Quincy Jones, Stock Aitken Waterman, les Daft Punk, Mick Ronson, David Guetta, etc.


De fait, Harari ne prédit rien. Cette pulsion de mise en équation de la musique pour atteindre le graal de la pop song parfaite est un vieux refrain. L’idée qu’il y aurait une formule algorithmique à la base du hit parfait également. Car la musique a été le premier secteur artistique à être colonisé par le numérique. Dans les années 1970, bien avant l’arrivée des géants d’Internet, les synthétiseurs font leur apparition en studio d’enregistrement, puis ce sont les samplers, les boîtes à rythmes, les machines à programmer, les vocoders et même l’autotune, ce logiciel correcteur de voix.


La chanson est devenue un support totalement numérisé se prêtant idéalement à sa mise en coupes algorithmiques. Harari prédit ce qui existe déjà. Pour autant, il s’engage un peu plus sur la voie du futur lorsqu’il affirme que «les algorithmes ne devront pas tout de suite surclasser Tchaïkovski» mais que «ce serait déjà pas mal qu’ils dépassent Britney Spears». Là encore, il entonne un refrain connu. Mais qui, selon nous, sonne faux. Car il repose sur une vision erronée de la création artistique - fût-elle populaire et commerciale - et par conséquent de Britney Spears.


Sans vouloir offenser «le penseur le plus important du monde» (le Point), on reconnaît là un argument typique du café du commerce : ce qui est populaire serait par essence plus simple à produire que ce qui est élitiste. Logiquement Britney Spears paraît plus facile à imiter que Tchaïkovski. C’est juste une illusion. Parce qu’il n’existe rien de plus sophistiqué que l’apparente simplicité d’un riff de quelques accords ou d’un gimmick.

Avec les algorithmes, on se retrouve dans le cas du paradoxe du singe savant selon lequel avec suffisamment de temps - cent mille ans, peut-être - un singe tapant au hasard sur un clavier serait capable d’obtenir le texte intégral de Hamlet. Reste qu’il serait en revanche incapable de reconnaître que c’est Hamlet. Avec le deep learning, une machine pourrait très certainement composer I Gotta Feeling ou le riff de Highway to Hell par hasard. Mais serait-elle capable de les reconnaître en tant que tels ?

L’idée que «ça ne pouvait que marcher» est une post-rationalisation. Le hit programmé est un mythe qui néglige une donnée fondamentale : les aléas de la réception par le public, cette dialectique indéchiffrable entre la proposition et sa réception. Ce n’est pas la formule du hit qui fait nécessairement son succès, mais son succès qui révèle in fine la formule qui se trouvait enfouie en lui.

Dans le cas de Britney Spears, dire que ses deux plus grands succès sont«irrationnels» relève de l’euphémisme. Baby One More Time et Toxic ne lui étaient d’ailleurs même pas destinées à l’origine. Le premier, qui s’est vendu à plus de 500 000 copies la première semaine, est une succession de quiproquos : imposé à contre-courant dans une décennie dominée par le rap, la techno et le rock alternatif grunge par une jeune interprète inconnue ; un mix improbable de pop, funk et mélodie douce-amère à la Abba ; une genèse erratique faite d’allers-retours entre les Etats-Unis et la Suède, d’où est originaire le producteur Max Martin, et l’intuition de Britney Spears qui, du haut de ses 16 ans, a pensé et supervisé le clip où elle apparaît habillée en collégienne.

Cinq ans plus tard, en 2003, même enchevêtrement foutraque du fatum. Sa carrière en récession, Britney cherche un hit. C’est alors que jaillira Toxic, comme une équation improbable : soit un morceau écrit par une Anglaise et trois Suédois, patchwork d’electro-dance-pop comme une bande-son d’un James Bond qui se serait perdu à Bollywood, enregistré entre Stockholm et Hollywood puis remixé à Stockholm, destiné à l’origine à Kylie Minogue qui la refuse et qui atterrit par hasard dans l’iPod de Britney Spears, qui s’en empare.



On doute qu’un jour un algorithme puisse être aussi génialement bordélique que ça. Et n’en déplaise à Harari, les chansons de Britney Spears tiennent plus de l’art alchimique que d’un processus biochimique. Plus aux qualités naturelles de leur interprète qu’à une quelconque IA.


Après tout, il est logique que les augures de l’IA voient le futur dominé par les machines puisqu’ils lisent le présent de façon mécanique.
[Paul Vacca]
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25 janvier 2019, 21:45


Été à la BRAFA hier. Invités par les adorables Anny et Rodrigo. À vrai dire, nous fatiguons, année après année. Trop de vulgarité sur pattes, de bourgeois qui se rengorgent, de Bordurie sur son 31. Il y a des exceptions, bien sûr, et des rencontres sympatoches. Deux ou trois gogottes épatent, comme Marisa Merz chez Gladstone, ou Sicilia, Thu Van Tran et Benoît Maire chez Meessen De Clercq -- mais bon...


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25 janvier 2019, 23:00

Sinon Jonas Mekas est mort. Ma mère a le même âge et vit toujours (mais ses films sont moins bons).

 Paris, le 27 octobre 2000. Portrait du cineaste Jonas Mekas


DISPARITION
JONAS MEKAS, L’«ŒIL-CAMÉRA» SE FERME
Par Jérémy Piette (Libé), le 24 janvier 2019 à 06:15

Filmeur de génie, mais aussi poète, critique, passeur... Né Lituanien, Jonas Mekas fut l'un des plus grands cinéastes qu'ait connu l'Amérique, et un vaillant compagnon de la beauté, aux côté d'Andy Warhol, John Lennon ou Jean Genet. Il est mort mercredi après 96 ans d'une vie qui valait bien des romans. 

Il y a presque un an jour pour jour, un homme très âgé à l’allure de berger - son béret gris foncé, ses habits bleu roi - laissait résonner sa voix chantante, prédicateur et cinéaste sans foyer, entre les murs de la Cinémathèque française lors d’une rétrospective consacrée au cinéma lituanien : «Vous pouvez réaliser un film avec n’importe quelle caméra, voire pas de caméra du tout. Ça ne fait pas grande différence.» Voici les mots avisés d’un père du cinéma expérimental, d’un immense cinéaste tout court, d’un œil-caméra, capable d’attirer et retenir des vies entières, œil qui vient de se clore à jamais. Jonas Mekas s’est éteint mercredi dans son sommeil, paisiblement, à l’âge de 96 ans.

Walden (1969), Lost Lost Lost(1976), Scenes from the Life of Andy Warhol (1990), This Side of Paradise (1999), As I Was Moving Ahead Occasionally I Saw Brief Glimpses of Beauty (2000) : pour toujours et définitivement légende, le cinéaste underground, critique (fondateur de la revue Film Culture,chronique pour le Village Voice) poète et écrivain, a filmé de sa caméra Bolex, haché, attrapé depuis 1949 les égéries d’une Amérique pop, underground ou Fluxus (Andy Warhol, Jackie Kennedy, John Lennon, Yoko Ono, Zefiro Torna, le Velvet Underground…) avec la même force et la même délicatesse amoureuse et fragmentée que lorsque l’«œil-caméra» retrouva sa mère en 1971, après vingt-sept ans d’exil loin de sa Lituanie natale (Réminiscences d’un voyage en Lituanie, 1972). C’est enfin avec des kilos de pellicules qui se sont déversées comme la lumière d’un phare qui ne voudrait plus s’éteindre, qu’il captura Brooklyn la nuit, des enfants qui se battent à l’aide de faux pistolets, les acrobates vacillants et lumières criardes d’un cirque (Notes on the Circus, 1966), ainsi qu’il se fit témoin des cris de manifestants pour la paix et autres chants des communautés lituaniennes rassemblées… Autant de séquences tremblotantes et discontinues, griffées, palpitantes comme un cœur aux battements irréguliers, images et sentiments en patchwork, vies en fragments, surimpressions, rêves attrapés du bout d’un filet, en somme une fresque et un total enregistrement du vivant.

«C’est ma nature de filmer tout ce que je traverse» 
Né le 24 décembre 1922 dans une famille protestante au cœur du village de Semeniškiai, Jonas Mekas lit en douce - grâce à son oncle et quelques voisins gauchistes - Dumas, Hugo, Dickens, Gogol et Tourgueniev… En 1944, lui et son frère Adolfas se voient poussés à fuir un pays sous l’occupation allemande. Fuite manquée vers le Danemark. Tous deux connaissent les affres de la détention dans un camp de travail près d’Hambourg, puis s’enfuient dans une ferme allemande du Schleswig-Holstein, jusqu’à sauter de trains bondés en camps de déplacés avant d’atteindre un soir (Jonas Mekas est alors âgé de 25 ans) le port de New York en 1949, scènes qu’il décrit dans son bouleversant Je n’avais nulle part où aller, journal écrit entre juillet 1944 et août 1955.

«Une fois qu’on est parti de chez soi, on n’est plus jamais chez soi.» Mais encore : «C’est ma nature de filmer tout ce que je traverse» peut-on aussi entendre dans Lost Lost Lost (1976) - l’un de ses fameux journaux filmés. Car l’homme, avec son frère, sitôt le pied sur la terre ferme, part s’acheter une caméra Bolex pour une toute petite poignée de dollars et commence à capter «des images et des sons enregistrés par une personne en exil.» De longues errances à travers Manhattan, des passants-fantômes qui grouillent dans les rues, l’arrivée d’une nouvelle vague d’immigrants, une promenade à travers Greenwich Village, des policiers à cheval, les rushes datent de 1949 à 1963 et sont rassemblés plus de vingt ans plus tard sous ce titre qui entonne trois fois sans ponctuation le mot «perdu». Mekas invoque une figure qui lui sert, dans un même mouvement, à donner corps et voix à son errance : «Oh, chante Ulysse, chante le désespoir de l’exil, chante le désespoir des petits pays ! Je vous ai vus, et j’ai pris des notes avec ma caméra.» Vibrante de tristesse, la voix-off de l’homme prolifère, martèle et caresse le long de la pellicule. S’intègrent aussi des inserts rédigés à la machine à écrire qui annoncent les scènes à venir («Quelque part dans le Connecticut», «Gambader avec Arlène et Edouard», «Au New York Theater»).

Incandescence avant-gardiste
«Je vis, donc je fais des films. Je fais des films, donc je vis» : son mythique Walden de trois heures, ramassé sous l’appellation ouverte «diaries, notes and sketches» («journaux, notes et croquis»), tourné en grande partie à New York entre 1964 et 1968, est un autre parcours du temps - on peut s’y glisser comme en sortir, puis mieux y revenir - à la vie comme au sommeil, le temps s’effile sous les rayons du soleil. On y perçoit l’ébullition d’une scène underground sixties - défilent là les saisons et les icônes, Allen Ginsberg, Jack Smith, Nico, Peter Kubelka… Gerard Malanga et Edie Sedgwick avec leur fameuse «danse du fouet» à l’occasion d’un concert du Velvet. Mekas tournoie dans cette incandescence avant-gardiste, et lui qui connaît si bien les effets du rejet ou d’être perçu comme «étranger», se fait fervent défenseur d’un cinéma marginal américain, d’autres formes nouvelles ou expérimentales, tout en luttant constamment contre la censure.

Anti-hollywoodien et critique passionné, il participe au lancement de la revue Film Culture en 1954 et devient responsable de la rubrique Movie Journal dans le Village Voice de 1958 à 1976 - là il y acclame entre autres chefs d'œuvres Pull My Daisy des cinéastes Robert Frank et Alfred Leslie tout comme le travail de John Cassavetes. En 1959 il forme avec d’autres compères et cinéastes (de Peter Bogdanovich à Lionel Rogosin en passant par Frank et Leslie) le New American Cinema Group - à la recherche d’une nouvelle vague américaine - puis la Film Maker’s Cooperative, société de distribution «non discriminatoire». Ce combat l’amène à défendre et projeter des films jugés comme sulfureux tels Flaming Creatures de Jack Smith, ou encore en 1964 Un chant d’amour de Jean Genet, ce qui le conduira deux fois à passer par la case prison, mais le poussera d’autant plus à créer sa fameuse Anthology Film Archives en 1970, gigantesque cinémathèque du Lower East Side regroupant de nombreux films avant-gardistes passant du ciné porno d’Hoboken jusqu’aux fantaisies brûlantes d’un Kenneth Anger.

Mini-portraits très accélérés
Outre ses grandes fresques de vie, lorsqu’il retourne en Lituanie en 1971, ou lorsqu’il assemble son grand As I Was Moving Ahead Occasionally I Saw Brief Glimpses of Beauty (qui couvre une période de 1970 à 1999), ce sont aussi ses petits films, ou mini-portraits, très accélérés tels que Scenes from the life of Andy Warhol (1990) ou This Side of Paradise (1999) qui clignotent très fort en nous tandis qu’ailleurs la lumière s’éteint. Nous sommes en 1972 et l’été flamboie dans les Hamptons. Lee Radziwill, sœur cadette de Jacqueline Kennedy Onassis, loue la demeure d’été d’Andy Warhol à Montauk et les services de Mekas afin que ce dernier enseigne aux enfants John F. Kennedy Jr. et Caroline Kennedy, la photographie et la vidéo. On y voit Andy Warhol (que Mekas rencontra bien avant en 1962 par l’intermédiaire de Naomi Levine) y prendre en photo les adolescents qui se battent avec de la crème. Ils courent sur la plage, se chamaillent encore, disparaissent dans le temps, puis reviennent là. Les couleurs déchirent le cadre, les étincelles forment des abysses. Andy signe des polaroïds. En insert : «La vie était simple et stupide» s’inscrit en lettres capitales. Les images clignotent comme autant de paupières qui papillonnent vivement, avec des souvenirs qui s’échappent, menacés de filer pour toujours dans l’oubli. Mais Mekas les secoue, joue avec les photogrammes, rembobine, et de justesse les ramène à la surface, les lovant dans des boucles, leur soufflant de ne jamais partir.

Sa voix encore dans Lost Lost Lost : «Les vents m’ont amené ici, et je vous vois, et je vous enregistre. Je me demande si je vous ai jamais compris, si j’ai jamais vraiment compris ce que vous représentiez, ce que vous avez enduré. Mais j’étais là. Je n’étais qu’un passant, venu d’ailleurs, de complètement ailleurs, observant tout cela, avec ma caméra, et j’ai enregistré, j’ai enregistré tout cela. Je ne sais pas pourquoi.» Pourquoi chercher le pourquoi ? Après avoir vécu des années en captivité, et parcourant d’autres années plus longues encore à se balader sur l’échine de l’errance, Jonas Mekas a simplement fait de son regard de tous les jours une caméra, comme certains lient des amitiés par des biais divers, lui le faisait la Bolex greffée à l'œil - ou tout autre dispositif et caméra cheap plus tard qui lui permit de continuer à la volée ces petites vidéos qu’il archiva jusqu’en novembre 2018 (comme en témoigne son site) : «J’étais avec vous. Je devais l’être, vous étiez, vous étiez, le sang de ma ville, le battement de son cœur. Je voulais prendre son pouls, ressentir son excitation.» Mais tout d’un coup, un pouls s’est arrêté. De nombreuses fois aussi (comme lors de son dernier passage à Paris), Mekas conseillait à toutes les jeunes caboches de ne pas courir trop vite vers les écoles de cinéma, parfois très dur : «ce sont des morgues». D'autres fois plus expansif et coquin : «Si vous commencez à étudier le cinéma, vous allez commencer à faire des films comme tout le monde.»   
[Jérémy Piette]
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25 janvier 2019, 23:10

Trouvé ce magnifique problème (dont je ne soupçonnais même pas l'existence – ou alors je l'ai oublié) dans la revue Ligeia consacrée au jeu d'échecs dans l'art


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25 janvier 2019, 23:20

Deux citations formidables – à placer au bon moment (pas celui-ci) :

On n'a que soi. [Fernand Khnopff]
The mystery of the world is the visible, not the invisible. [Oscar Wilde]

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Samedi 25 janvier 2019, 23:30
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25 janvier 2019, 23:50




Merci encore, Rodrigo et Anny – courage pour les jours qui restent !
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25 janvier 2019, 23:50

Demain matin c'est la finale dames à Melbourne, Kvitova/Osaka.

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Commentaires

  1. J'ai fait des recherches pour la guérison spirituelle par le sort d'amour, d'après ce que j'ai lu, il est très possible pour un médecin des sorts de lancer un sort d'amour et de ramener l'amant perdu quelle que soit la distance. J'ai aussi lu que tout problème spirituel peut être résolu par un véritable médecin des sorts, mais tout le monde ne peut pas être aidé. J'ai eu la chance d'avoir contacté le Dr ODION via son email (drodion60@yandex.com) ou WhatsApp lui +2349060503921. après quelques recherches. Mon mari m'a fait traverser l'enfer après m'avoir laissé vivre avec notre fille de 18 mois avec sa maîtresse. L'une de ses raisons était qu'il n'était pas encore prêt à s'occuper de notre enfant. La situation me rendait frustrée, j'étais confuse tout le temps et j'avais progressivement des lésions cérébrales parce que j'étais impuissante et désespérée. J'ai supplié le DR ODION de m'aider mentalement et de m'apporter en effet son alliance actuelle et de renforcer nos sentiments l'un pour l'autre. Après que le sort ait été jeté, même si j'avais un peu confiance dans le fait que cela fonctionnera, j'ai été surpris à la fin de la journée que m'a donnée le Dr ODION, mon mari nous est revenu. Non seulement cela, nos sentiments l'un pour l'autre ont changé, le sortilège a dissipé les doutes qu'il avait sur la prise en charge de notre enfant. Suis tellement excité en ce moment. S'il vous plaît si vous avez besoin d'aide de quelque nature que ce soit, veuillez contacter DR ODION pour obtenir de l'aide. Son email est (drodion60@yandex.com) ou WhatsApp lui +2349060503921.

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